Synthèse
des derniers acquis en matière des origines de l’islam
C’était si
choquant d’entendre des chrétiens, et pas des pires, professer en honorables
lieux « que l’islam était bien
gentil », que « de toute manière, toutes les
religions se valent, que j’avais entrepris l’écriture d’un livre pour râler
contre ces bons chrétiens confits en modestie à deux roupies, qui, pour ne
vexer personne, ne voudraient surtout
pas faire de différence entre les religions. Celle des «Kimbanguistes »,
par exemple, qui consacrent
benoitement leurs patates douces au Congo, serait-elle aussi, de même nature
que le christianisme? « Il
y a parfois "une humilité toxique", « un homme est censé
douter de lui-même mais pas de la vérité ». G.K.Chesterton.
Pas de
chance… sur ces entrefaites, ma fille me dit que je ne suis pas l’homme de la
situation, parce que j’ai trop de dégout pour cette religion (si tant est
qu’elle en soit bien une ; l’aspect spirituel y est quand même quelque peu
résiduel). Bien vu! J’aurais du mal à le cacher. Continuez, vous verrez bien si j’ai pas quelques raisons. Mais
ce n’est pas pour autant que je n’aime pas les musulmans eux-mêmes, bien au
contraire, je partage leur drame «
La plus lourde des chaines que l’humanité ait jamais portée » (Ernest Renan).
J’aimerais tellement contribuer à les en délivrer ! Je ne me mouche pas du pied, mais qu’est-ce
que ça me coute d’essayer. C’est rétablir la vérité qui me fait plaisir.
On m’a dit
aussi, que mon étalage des absurdités et des atrocités coraniques, pouvait être pris comme
matériau pour stigmatiser les arabes tous autant qu’ils sont. Sans
compter qu’à force de se pencher sur ces notions improbables, on finirait par
s’énerver contre des braves bougres qui sont pourtant majoritairement sympathique, parfois teintés de sagesse et, pourquoi pas,
même parfois de sainteté. « Il faut,
bien évidemment, ne pas enfermer tous les musulmans dans le cadre établi et
figé qui ne serait fait que de haine et de fanatisme. » Annie Laurent.
Je renonce
donc - mais je me propose, quand même, quelques savoureux morceaux choisis au
milieu d’une centaine d’excellents auteurs qui ont effectuées de salutaires mises à jour
scientifiques, dans le domaine de l’historicité de l’islam. Ce texte fera à un petit résumé pour ceux qui
voudraient bien y comprendre quel que chose, sans être obligés de crouler sous
des murailles de volumes pléthoriques.
Le nid de
l’islam
Simples constatations
« Aussi
surprenant que cela puisse paraitre, Muhammad est absent du livre qu’on lui
attribue. Il bénéficie pourtant d’un telle aura médiatique qu’on l’imagine
facilement aussi présent dans le Coran que jésus dans l’Evangile ou Moïse dans
la Torah, mais il n’en est rien. En fait « Personne ne sait, en réalité, le nom du prophète de cette
nouvelle religion. Hors des sources musulmanes, nous
n’avons aucun témoignage direct, ni document, ni trace archéologique quelle
qu’elle soit de l’existence de Muhammad. Rien sur sa personne, rien sur sa vie. Son nom lui-même, n’est pas
présent dans le Coran. On y trouve seulement cinq fois, «MHMD» (les langues sémitiques anciennes, ne
comportaient aucune voyelle ni accentuation). Ce n’est en aucune façon un prénom, encore moins un nom propre,
c’est un adjectif «Le bien-aimé », que l’on pourrait attribuer à n‘importe
qui d’autre ». Laurent Lagartempe (Ecrivain, auteur du
Petit Guide du Coran, publié aux Éditions de Paris.)
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Patricia
Crone, une universitaire danoise hautement graduée,
professeur à Cambridge et à Princeton, aussi éloignée de la tradition musulmane
que de celle des premiers chercheurs européens un peu candides, fut le premier
expert à avoir entrepris l’inventaire et l’étude des textes extérieurs à
l’islam dans l’optique d’une recherche
de ses origines Dans son ample travail d’analyse et de synthèse des nombreuses
chroniques syriaques, byzantines, arméniennes, juives, nestoriennes etc., sur
les événements du VIIe siècle au Moyen Orient, en s’appliquant tout
spécialement à élucider ce qui a conduit à l’émergence de l’islam, elle ne
trouve nulle trace ni mention d’une ville pouvant correspondre à ce qui est
devenu par la suite La Mecque. Cet auteur, en
s’échappant du ghetto des sources arabes, a le grand mérite d’avoir fait
éclater le champ des recherches sur les origines de l’islam en l’ouvrant aux
sources documentaires externes abondantes et restées jusque là, sous
exploitées. S’appuyant sur de grandes
connaissances linguistiques, le professeur Crone
s’attache systématiquement à retrouver les mentions des noms propres, de
personnes et de lieux, cités par les auteurs arabes dans les chroniques des
peuples voisins. Elle constate en premier lieu que le Hedjaz
(région de
La Mecque et de Médine) n’y joue aucun rôle et que La Mecque,
à cette époque, n’existait pas. D’après Dan
Gibson, historien canadien spécialiste ces Nabatéens, la ville
des origines de l’islam ne serait pas La Mecque mais Pètra, en Jordanie.
Il propose avec le documentaire « La Ville Sacrée » une présentation
d’arguments archéologiques, photographiques, satellites, manuscrits anciens.
Dans son récit de la prise de
Jérusalem en
637, l’évêque Sophrome, qui ouvrit les portes de sa ville au deuxième
calife Omar, pour éviter que ne se renouvelle le bain de sang de 614, ne
parle pas plus de Muhammad que de Coran ou d’islam. Il faudra attendre le Xe siècle pour trouver,
dans les textes des pays conquis, la première mention d'un prophète chef de
guerre « Sarasçène » (Sarazin).
« Les graffitis des parois rocheuses
du désert du Néguev, qui datent du septième siècle, ne font aucune
mention de Muhammad et ne contiennent aucun élément les rattachant à l’islam.
Ce n’est qu’autour de 820 que les inscriptions rocheuses acquièrent clairement
un caractère islamique ». Yehuda Nevo, Archéologue.
C’est à peu près à cette époque que les qiblas des mosquées cessent d’indiquer
Jérusalem comme sens d’orientation de la prière, pour faire se pourber s
Ce vide inexpliqué d’environs 200 ans constitue un cas unique dans
l'histoire universelle des hommes célèbres. C'est comme si l’on allait
commencer à raconter la vie de Napoléon en 2032.
C’est à ce moment là qu’arrive
à la cour des Omeyades, la réputation de Mani ou Manès. Le manichéisme à joui d’une situation de faveur
durant la période des Omeyades sous le califat de Walîd II (743-744) où les
œuvres de Mani furent traduites en arabe.
« Comment ne pas être troublé par la
grande similitude entre la doctrine et la personnalité de ce Mani (216-274)
et celle de Muhammad, né environs
300 ans plus tard en Perse, le premier aurait reçu l’ordre, dès l’âge de
12 ans, d’un certain ange : At-tawm, de proclamer tout haut sa doctrine,
et de se séparer de sa communauté. Il se présentait comme le dernier successeur
d’une longue lignée de messagers célestes envoyés à l’humanité à partir d’Adam,
Zoroastre, Jésus etc., dont il disait être le Sceau, l’envoyé suprême,
l’Illuminateur parfait, le Paraclet (le
Saint Esprit) promis. Alors que les enseignements de ses prédécesseurs
n’auraient été que partiels et voilés,
le message de Mani aurait été l’expression totale de la vérité, la glose
plénière. Sa religion ne devra donc connaitre aucune limite à son expansion. Durant
près de douze cents ans, du IIIe au
XIIIe siècle, la religion de Mani s’est déployé des rivages de
l’Atlantique à ceux du PacifiqueIl est fondamentalement « la religion du
livre ». Mani a pris soin de consigner par écrit sa révélation et de
canoniser ses écrits de son vivant. Après les ablutions, chaque jour, les élus
étaient tenu de réciter les sept prières, et de pratiquer le jeûne de trente
jours une fois par an selon le calendrier lunaire qui coïncidait avec la fête
du Bêma, pour commémorer la passion de
Mani et son ascension qui se situait au mois de mars. Quant à l’aumône, elle
était réclamée pour le pardon des péchés. Les manichéens accusaient les chrétiens et les juifs d’avoir falsifié
leurs écritures. Ils assuraient que Mani reviendrait à la fin des temps, pour
conduire l’humanité vers le trône pour le jugement dernier qui consacrera les
croyants dans la lumière». Antoine
Moussali. (Né au Liban. Directeur des établissements scolaires lazaristes
de Damas. Il a publié plusieurs études théologiques et sociologiques en arabe.
Prix 1998 de l’académie d’Education et
d’Etudes Sociales pour La croix et le
croissant. Il portait principalement ses efforts sur les relations avec les croyants de l'islam.)
Comment expliquer ce décalage ? Nous sommes dans
l’impossibilité de confronter le Coran, les hadiths ou la Sîra, (la
biographie de Muhammad) à un seul document extérieur.
L’islam n’est pas né dans la pleine lumière de l’histoire, ce n’est pas
en Arabie qu’il faut aller le chercher, il a commencé bien avant l’arrivée de
Muhammad. Vous n’êtes certainement pas sans avoir remarqué qu’un très grand nombre
de traditions, de coutumes, de lois, et de tant et tant de prescriptions musulmanes sont identiques à celles des juifs ? Pas
de vin, pas de porc, circoncision, jeûne, aumônes, ablutions, lapidation, etc.
Il n’est pas trop difficile, non plus, de s’apercevoir que bien des noms
cités dans le Coran sont des adaptations phonétiques d’anciens noms juifs :
Ibrahîm/Abraham, Moussa/Moïse, Dâwôud/David,
Sulayman/Salomon, Maryam/Marie, Youssouf/ Joseph, Djibril/Gabriel etc. etc.
Les recherches contemporaines établissent
facilement la présence des « Ebionites » ou « Nazaréens »,
(des Juifs hérétiques chassés de
Jérusalem, établis en Syrie) comme
transmetteurs de leurs espoirs et de leurs croyances, à leurs proches voisins
arabes récemment christianisés. Ils leurs firent miroiter
qu’en tant que descendants
d’Abraham, (les juifs par Isaac, et les arabes
par Ismaël), ils étaient cousins
de sang, relevaient de la même Oumma, (de
oum mère, la communauté musulmane qui transcende les frontières) et posséderaient donc les mêmes droits au
bonheur et à la suprématie mondiale comme il avait été promis par la bouche des
prophètes depuis les temps anciens ;
serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte. « Vous, arabes, vous devez donc
nous faire allégeance, car nous sommes vos frères ainés dans la vraie religion.
Ensemble nous pourrons sauver le monde en faisant revenir le messie sur
terre par la reprise de Jérusalem, pour y éradiquer le mal, à la tête de nos
armées. Et son retour fera de vous les élus de son nouveau royaume.» (Olaf d’après E.M. Galez dans Le Grand Secret de L’islam).
N’avait-t-il
pas été promis qu’ « Israël
finirait par l’emporter et qu’un jour, un messie viendrait pour faire régner Dieu sur le monde
entier ? « Ainsi
l'Eternel rendra son désert semblable à un Eden, et sa terre aride à un jardin
de l'Eternel. Jeunes et vieux se réjouiront ensemble, les jeunes filles danseront
de joie. Je changerai leur deuil en allégresse. . Le loup habitera avec
l'agneau et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le jeune
lion et le bétail qu'on engraisse vivront ensemble, un jeune garçon les
conduira. Ton soleil ne se couchera plus, car l'Eternel sera ta lumière à
toujours» (Isaï).
Les prophètes avaient annoncé un sauveur qui
réconcilierait les hommes avec Dieu, mais celui que les judéo-nazaréens
attendaient procéderait à la mise au pas des royaumes de la terre et devrait
rétribuer grassement les croyants en pouvoir, en prestige, et en femmes. D’après Charles
de Foucault (Officier de l'armée française, explorateur, géographe, prêtre et martyre) «Tout musulman croit qu'à
l'approche du jugement dernier le "Mehdi", surviendra, déclarera la
guerre sainte, et rétablira l'islam sur toute la terre, après avoir exterminé
ou subjugué, définitivement, tous les non-musulmans. Dans cette foi, le
musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les infidèles destinés à êtres
soumis, par lui ou ses descendants; si c'est le contraire, c'est une épreuve
passagère, il s'en sortira et triomphera à son tour. La sagesse l'engage à
subir son épreuve avec calme. S'il se tient tranquille, il se retrouve intact
au jour de sa libération.
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Les Ebionites se caractérisaient
essentiellement par leur foi en Jésus considéré comme Christ fils de Marie, et
non comme fils de Dieu. Leur point de vue consistait à croire en Jésus
prophète, créé non pas engendré. Créé comme Adam mais de manière miraculeuse. C’est
précisément ce que répéte le Coran
après eux (Co3, 43). Saint Irénée
le confirme dans Contre les Hérésies (3-4) :
« Ils disent que c’est Jésus qui
a été crucifié mais non pas le Christ qui l’a abandonné avant son exécution. »
tandis que d’autres affirment qu’un
sosie, Simon de Cyrène, lui a été subsisté et que Jésus a été élevé directement
au ciel par Dieu. (Co 4, 157-158).
Les découvertes archéologiques contemporaines
permettent de localiser des foyers d’habitats Ebionites (Naçaras en arabe) en Syrie. L’étude des toponymes y a conservé la mémoire
de leurs anciens habitants, des noms encore en usage aujourd’hui comme
« Nasiriyé », (Ansariyé), « Waldi an Nazara » (L’oued des Naçaras) ou « mont des Nozaïrï », indiquent leur
présence ancienne. Les fouilles du
village de Farj dans le Golan, révèlent dans son organisation, la
cohabitation entre des groupes
Judéo-Nazaréens et des groupes arabes nomades. La tradition syrienne transparait
facilement à travers plusieurs récits de caractère anecdotique du Coran. La sourate XVIII répercute la
légende syrienne selon laquelle sept jeunes chrétiens persécuté au temps de
l’empereur Décius, se seraient réfugiés avec leur chien dans une caverne du
mont Pion, près d’Ephèse, et s’y seraient endormis pendant 200 ans. « Le mot Coran lui-même est une adaptation phonétique arabe
« Qor’ân » du terme syro-araméen « Qeryân », lequel désigne
un livre de prière syro-chrétien correspondant au lectionnaire de la liturgie
romaine. Il n’est donc pas étonnant qu’
‘Isä (Jésus) soit cité 25 fois dans le
Coran et qu’il le soit 11 fois sous le nom d’Al Masï h. (le
Messie). » Anne-Marie
Delcambre (islamologue
française.)
Attachés de façon intégriste à la loi mosaïque, les
Judéo-Nazaréens
s’estimaient supérieur à
tous les autres hommes. Leur
idéologie prendra, peu à peu,
une forme radicale et même monstrueuse construite sous l’angle de
l’affrontement des bons et des méchants. « Ces gens là considéraient de leur devoir d’éradiquer les mauvais de la
terre et d’établir, dès maintenant, ou demain, un monde de bonheur définitif. Ils se regardaient comme les sauveurs appelés à relever le temple de
Jérusalem, et ensuite, une fois le Messie revenu, à dominer le monde par la
mise au pas des royaumes de la terre » (E-M Galez Docteur
en théologie et histoire des religions de l'université de Strasbourg.) La religion des judéo-nazaréens fondée sur le projet
fou de parvenir à éradiquer les mauvais de la terre ( Qui est bon, qui est
mauvais, et qui en juge ?) était en lutte contre elle-même avant de le
devenir contre le monde entier.
L’accession des coalisés à la suprématie mondiale devait
se réaliser quand ils auraient réussi à reprendre Jérusalem des mains des
impies. En 637, après un premier échec, Jérusalem est
enfin reconquise. Tout le monde attend les yeux rivés au ciel…. Mais le Messie ne revient pas… Les prêtres Nazaréens
temporisent… le temps passe… et les arabes réalisent alors qu’ils se sont bel
et bien fait avoir.
Pauvres
gens que ces Judéo-Nazaréens, qui se sont trompé et qui ont trompé les bédouins,
mais leur imposture est une petite ruse à coté de celle des califes résolut à
tout pour récupérer le pouvoir vacant
et prendre les commandes du religieux. Qui maîtrise les textes contrôle la
religion et qui contrôle la religion manœuvre les masses.
C’est, l’homme fort du régime, Omar ibn al-Kahattâb
qui gouvernait à l’ombre du premier calife Abû Bakr (632-634), qui est à
l’origine de la décision de rassembler les fragments de textes anciens, épars
dans tout l’empire, qui guidaient la pratique
religieuse (notes, aides mémoire, prescriptions des prédicateurs précédant,
feuillets des émigrés à Médine, ou textes restés en Syrie avant l’Hégire. Le
tout avait été gravé sur des parchemins, des tessons de poteries, des bouts de bois ou des
omoplates de chameaux etc.) On pourra ainsi sélectionner ce
qui accrédite la nouvelle identité des arabes, et faire disparaitre tout ce qui
pourrait contrevenir à la nouvelle logique de pouvoir. C’est ainsi que va se
constituer peu à peu le proto-Coran, puis le Coran tel que nous le
connaissons. Le chef des arabes
prend le titre de « lieutenant de
Dieu sur la terre », c’est à dire la place laissée vacante par le
messie, ce qui lui donne les droits théoriquement absolus sur tout et sur tous,
en particulier celui de sélectionner et de modifier les textes qui structurent
la religion.
Il
y aura forcément des contestations, des résistances, des incompréhensions et
des oppositions internes. De nombreux
corans se mettront à circuler, tous revendiqués pour être le vrai. Naitront
alors, inévitablement, des dissensions sur l’authenticité de tel ou tel texte.
La confusion s’installera. Chaque prétendant à la succession du Prophète tentera
de justifier sa candidature. On commencera à soupçonner la possibilité de faux.
Plusieurs de ces versions différentes, notamment chiites circuleront jusqu’au Xe
siècle. Pour conjurer la multiplication des versions
et supprimer les possibilités de division du peuple qui lui était soumis au nom
de l’unique divinité, le troisième calife Othman (644-656) ordonne alors
d’imposer un seul Coran, au prix de la mort de quiconque en posséderait un
différent. Ce nouveau codex est obtenu
par la fusion du nombre de ceux que le calife avait pu rassembler. Tous
les écrits concurrents, tous les matériaux sur lesquels des extraits de la
prédication avaient été portés du vivant du prophète furent brulés pour
éradiquer la contestation et pour donner à son pouvoir, fraichement acquis
toute la légitimité désirable, justifier la supériorité des arabes et leur domination
comme voulue par Allah. Espoir vain, c’est le commencement de la fitna (guerre
civile) qui
a toujours ensanglanté l’islam. « La querelle du Coran a duré plus de
trois siècles. La naissance de l’islam en proie à des luttes intestines
pour la succession du pouvoir est un bain de sang. Aucun des premiers califes
n’est mort dans son lit. D’autre part, des discordances s’étaient établies à cause des insuffisances du système
d’écriture encore rudimentaire, qui était plus un guide pour la mémoire qu’un
moyen de transcription phonème par phonème. » René Marchand. (Essayiste et journaliste français, issu de
l'École nationale des langues orientales.)
« Ce n’est finalement que
sous le règne d’Abd Al-Malik (685-705) que fut entreprise la quatrième
phase de la transcription du Coran, en
améliorant l’orthographe et l’homogénéité du texte et en adoptant un seul
système consonantique.». Antoine
Moussali. (Professeur d’arabe Libano- irakien, à Alger, et directeur de collège en Syrie
profondément attaché aux relations entre croyants arabes et chrétiens.)
Le chercheur français Bruno Bonnet-Eymard, (orientaliste français et islamologue) blanchi sous le harnais de l’étude des textes anciens, est l’auteur
d'une traduction entièrement nouvelle du Coran. Pour établir ce travail de manière véritablement
scientifique, il décide de ne s'en tenir qu’au texte initial du Coran, qui fut
rédigé en proto-arabe. Il prend le parti d'écarter l'utilisation de
la Sirâ,
écrite bien plus tard, puis de nettoyer les écrits des voyelles et des points
diacritiques (les petits signes et points qui
entourent les lettres arabes) dont l’écriture
de cette époque, comme toutes les écritures sémitiques, étaient dépourvues,
afin de retrouver le sens des mots par leurs racines hébraïques et Araméo-syriaques.
Puis de comparer chaque passage avec la Bible ou d'autres textes antiques. Sans
voyelles ni signes diacritiques impossible de distinguer les consonnes dont la
graphie est identique, d’où la possibilité d’obtenir un grand nombre de
lectures et d’interprétations d’un même mot. Avant la recension d’Omar, de
nombreux Corans circulaient. Plusieurs de ces versions, notamment chiites circuleront jusqu’au Xe
siècle. « Le texte officiel du
Coran ne serait pour les Chiites qu'une version censurée, falsifiée et altérée
de la véritable révélation faite au Prophète. Le Coran originel intégral, selon
eux, n'aurait été en possession que d'Ali, héritier du Messager et successeur légitime. Cette révélation initiale aurait contenue en
effet un grand nombre de versets dans lesquels Ali et les descendants du
Prophète - notamment Fatima et les imams - étaient nommément cités comme des
modèles et des guides par excellence de la communauté. Le chiisme ancien
propose sa propre version de l'histoire du texte coranique. En même temps, il
dote ses théories de l'imamat de fondements coraniques, tout en soulignant
l'impiété et la violence de ses adversaires historiques ». Odon Lafontaine, écrivain et conférencier. « La faute en incombe aux dirigeants de cette
masse, qui ont permis la falsification du Message divin et l'ont fait accepter,
par force et par ruse, à la majorité des musulmans». Al-Sayyed Al-Kadhim Al-Haeri, (Grand Ayatollah chiite, selon la monographie
d'Al-Sayyari sur la falsification du Coran.)
A
partir de 847 le calife Al-Mutawakkil interdit définitivement toute discussion
sur la nature du Coran. Subsistèrent alors chez les sunnites les quatre grandes
écoles de droit musulman : malékite, hanafite, shafièite, hanbalite.
« Les historiens disposent dorénavant de plusieurs types de sciences
auxiliaires (archéologie, épigraphie,
papyrologie, numismatique, méthodes philologiques d’étude des textes etc.),
forgées pour donner une vision critique des littératures anciennes, y compris
de la bible! Depuis un bon siècle, on applique ces outils modernes à l’étude
des débuts de l’histoire islamique, au Coran et aux déclarations attribuées à
Mohamed. L’histoire islamique traditionnelle ne tient plus » (debout). Elle se contredit et ne coïncide pas avec les données
extérieures. (Rémi Brague Spécialiste
de la philosophie
médiévale arabe
et juive, et connaisseur de la philosophie grecque, il enseigne la philosophie
grecque, romaine et arabe à l'Université
de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Il est
membre de l'Institut
de France.)
Tous les parchemins anciens, musulmans, ou non, sont devenus l’objet d’une certaine
réserve depuis
l’introduction des méthodes chimiques et physiques, appliquées aux « palimpsestes ».
(C’est ce mot grec qui signifie grattages à la ponce sur des pages de
parchemins pour y remplacer une inscription par une autre). Autrefois le
remplacement était invisible. Mais dorénavant les rayons synchrotrons ou
ultraviolets ont redistribués les cartes : Les textes originaux
réapparaissent sous les rayons.
En 1972, des ouvriers
ont trouvé plusieurs milliers de fragments du Coran, lors des travaux pour la
restauration de la mosquée de Sana’a. (Yémen) Le palimpseste de Sana’a
"avait fait beaucoup de bruits. Les fragments du VIIe
siècle qui ont échappé à la destruction montrent des contradictions
et des erreurs nombreuses du Coran. Devant le tollé du monde musulman,
pour qui il n’y a qu’un seul Coran incréé, les autorités ont arrêté les recherches et les traductions. (D’après Jonas dans Agora Vox, 27
juillet 15:09)
La sourate 33, verset 21, déclare que Mahomet est le beau modèle,
dont toutes les paroles sont vraies ! Dans trois hadiths célèbres (Ibn
Majda, Abou Daoud et At Trimid)
Mahomet affirme que sa communauté ne sera jamais d’accord sur une
erreur. Il en résulte que l’accord
unanime des légistes musulmans rend certaine une interprétation partout et pour
tous les siècles. C’est embêtant, parce que le Coran professe que la terre est
plate dans un certain nombre de versets (par exemple sourate 50, verset 7) et
tous les légistes depuis le IXe siècle le confirment. Il est donc
impossible de rectifier le tir. Qui oserait
dire que Mahomet a menti ? (D’après
J.J. Walter docteur en islamologie. Boulevard Voltaire.)
La tradition musulmane, a fait de
Mohamed un mythe. C’est lui le plus beau, le plus fort, le meilleur et tout ce
que vous voudrez. Demandez quelles étaient ses qualités à un musulman de
base ? Il les avait toutes, et elles étaient toutes
inspirées par Allah ! Ses défauts ?
Aucuns ! Ses paroles doivent-être considérées avec une sainte stupeur, Il n’a jamais
menti de sa vie, etc. etc. En un
mot : il était parfait. C’est « le beau modèle ». Les
sahihs hadiths affirment qu’il faisait sa tournée conjugale auprès de toutes ses femmes en une seule heure de la
nuit (Elles étaient onze). «Il se
félicitait d'avoir la puissance sexuelle
de trente ou quarante hommes » (Al Ghazali 1058-1111). Outre
ses fabuleux exploits sexuels, on peut déjà faire remarquer, à la suite de Voltaire, que Mahomet a dit ce qu’il a
bien voulu dire « Sans preuves, sans
témoin, et sans miracle » ; Ou
encore, d’après Thomas d’Aquin
« Quelle
marque a-t-il que n’ait aussi tout homme qui se voudra dire prophète ? »
Ce «beau
modèle», Retombons
sur terre, étai un fauve humain.Eexactement le contraire. Les récits de sa vie
sont remplis de massacres et de violences infligées aux non musulmans. Il
était, très ordinairement pétri des obsessions classiques de n’importe les
quels des chefs de brigands qui ont pullulés partout, au long de l'histoire de
l'humanité : Sexualité, pouvoir, argent et Cie. Il a commencé sa vie comme… maquereau !
en épousant la richissime Khadîdja, sa patronne caravanière du double de son
âge. A l’autre extrémité de la chaine,
il aimait aussi les petites filles. Il introduisit dans sa tente Aïcha, quant
elle avait encore sa poupée à la main. «J'avais 6 ans lorsque le
prophète (qui avait 53 ans) m'épousa, et 9 ans quand il me déflora. (Hadih
Bukhari). « J'avais,
disait-elle, l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du
prophète ».
Ridiculisé
au début de sa prédication, il fait égorger, une nuit dans leurs lits, les deux troubadours
imprudents qui rigolaient publiquement de lui ! Les razzias étaient un bon
moyen de s’enrichir. Les chameliers qu’il avait dépossédés de leurs montures,
furent énucléés avec des clous rougis au feu, après qu’ils eurent essayé de
récupérer sans succès leurs biens. « Quand l’apôtre d’Allah
leurs eut coupé les pieds et les mains
et qu’il leurs eut arraché les yeux avec des clous chauffés à rouge»
etc. etc. (Ibn Ishaq chapitre 204).
Revirement d’alliance : « Lorsque Mahomet,
l’emporta sur la tribu juive des Banû Quraydha, il fit creuser des fossés sur la place du marché, il fit venir les vaincus par petits groupes et
il les égorgeât de sa main sur le bord des fossés, jusqu’à leur
extermination totale. On dit qu’ils étaient six à sept cents hommes. »
(Sîra II, 240-241).
A tout
seigneur tout honneur. Mahomet désirait
la très belle Zaynab, après avoir entrevu sa nudité, un jour que
le vent eut soulevé sa robe. (Les chasseurs savent bien que, pendant la
saison du rut, les mâles perdent toute prudence). L'affaire était délicate,
Zaynab était la femme de son fils
adoptif Zaïd … Alors arriva du ciel, dit Muhammad, un verset, qui lui
conseillait de posséder Zaynab. Zaïd fut
prié de ne pas se mettre en travers de la colère divine, et de répudier
expressément sa femme. (Co. 33,
27). Discute-t-on avec Allah ? Il
ne restait plus à Mohamed, grande âme, qe d’aller se porter au secourt de la
pauvre abandonnée. Après s’être arrangé avec Allah pour justifier cet
accouplement incestueux, Mahomet mettait définitivement fin à la généreuse
tradition bédouine d’adoption d’orphelins ou abandonnés ayant les mêmes droits
que leurs frères et sœurs biologiques! L’on retrouve donc dans le Coran qu’ « Allah n’à point fait de vos
enfants adoptifs vos propres enfants » (Co. 4).
« De quelle véritable nature sont les prédications visant à
prélever une dîme en nature sur certaines familles pour les besoins sexuels des
chefs ? De quelle nature les rapts de jeunes filles à peine nubiles, en
Afrique ? De quelle nature la guerre sainte des djihadistes adeptes du
« mariage temporaire » (zawaj al-mût’a) ? » (Malek Chebel dans L’Inconscient de
l’islam).
La terrible
histoire de l’islam, sa volonté de puissance, son appel à la soumission, voire
à la destruction des autres cultures et civilisations.
Ex. la bibliothèque d’Alexandrie. La plus grande bibliothèque perse, (celle
de Ctésiphon, équivalente pour la civilisation perse, de ce que la bibliothèque
d’Alexandrie était pour la civilisation grecque). Les
Bouddhas de Bamian. Les marabouts de Tombouctou. Les temples de Palmyre. Le
musée de Mossoul. Au fil des siècles, dans les pays qu’il a dominés, l’islam a
fait brûler un nombre immense de livres. Son culte de la domination, la manière exclusivement violente par
laquelle il s’est imposé, ne doit rien au hasard ! » Remi
Brague. « Ô les hommes, savez-vous à quoi vous vous engagez en
faisant allégeance à Mahomet? Oui, en lui jurant fidélité » ?
« Nous nous engageons à déclarer la guerre à toute l’humanité » (Ibn Ishaq : 204).
Quel
endoctrinement. Sur
18 millions de juifs : 140 prix Nobels. Sur un milliard deux cents
millions de musulmans… 7. « L’islam a réussi pour son malheur. En
tuant la science, il s’est tué lui-même,
et s’est condamné, dans le monde, à une complète inféri .» (Ernest Renan).
Pauvre civilisation, pauvres gens, tous ces musulmans
qui n’ont toujours pas compris qu’ils sont les prisonniers et les gardiens de
prison du père du mensonge. Ils
ne seront jamais heureux. Comment voulez-vous qu’ils
soient aimés, avec tous les gens que leurs fanatiques égorgent
partout dans le monde? De toutes les époques et, Splus précisément depuis
l’ensevelissement des 3 .000 victimes sous les décombres du World Trade
Center ; depuis le Bataclan ; depuis le père
Hamel égorgé au pied de son autel ; depuis la
petite fille juive rattrapée, par sa
natte, par Mohamed Méra, qui s’accroupit à sa hauteur pour lui faire sauter la
cervelle ? Et avec ce qu’ils se proposent de faire encore. Quelle sale manie millénaire ! Elle est dictée, noir sur blanc, dans 165 versets du Coran.
Ne croyez pas
que vous n’y pouvez rien ; toutes les causes finissent par se gagner quand
l’opinion publique est bien saturée.
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